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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 09:06

  H2O3

 

Je ne sais trop pourquoi,

Je me suis enfuie.

Loin de cette Terre,

Loin de cette vie.

Serrée dans l’étau de tes bras,

Serrée par le froid de ta peau.

 

 

Toi, tu t’écoules, sans que nul ne le sache,

Tu es si belle qu’en toi, le soleil se déverse.

J’ai toujours cru que tu étais sans vie,

De toutes ces histoires, je me désintéressais.

La magie qui s’opérait quand je volais ta vie,

Etait celle qui pourtant, me faisait vivre.

 

Toi, tu m’as portée sur ton dos,

Toi, tu m’as soutenue, te nourrissant de mes larmes.

Toutes ses étoiles qui te regardent la nuit,

Toutes ses lumières d’argent te font-elles sourire ?

La vivacité avec laquelle tu cours,

La chanson que tu murmures, d’où viennent-elles ?

 

Toi tu es ma vie,

Toi tu es douce, froide et envahissante

De toutes ses paillettes que nous ne volerons pas…

Toutes ces veines qui, en toi, rejoignent ton cœur...

La  chaleur  et le réconfort que tu m’as apportés…

Toi, l’eau.

 

 

Je ne sais trop pourquoi,

Je me suis enfuie.

Loin de cette Terre,

Loin de cette vie.

Serrée dans l’étau de tes bras,

Serrée par le froid de ta peau.


 

H2O7

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 09:55

  Rapport annuel 2009 sur le prix et la qualité des services publics de l'eau potable

et de l'assainissement des eaux usées

Présenté en conseil municipal du 13 septembre 2010

 

 

ici : Rapport annuel 2009 sur le prix et la qualité des services

 

jeanninejeannine-suite04193.jpg

 

 

Quelques questions sont posées :


Est-ce que vous pourriez nous donner le coût de la modification des regards mixtes sur la commune ?


Monsieur le maire : Comme cela à l’instant T, je ne peux vous répondre mais nous interrogerons le SMD. De mémoire ce devait être un minimum de plus de 25 000 euros mais je ne suis pas sûr qu’il y en ait eu autant. Je rappelle que cela évite que les eaux se mélangent. C’est une compétence SMD donc c’est eux qui paient.


 Oui, nous le savons mais c’était pour avoir une idée.


Le rendement du réseau est de 80,5 %. Il y a une perte d’eau de 13,49 m3/jour/ par km. Y a-t-il des opérations d’élimination des fuites qui sont menées ?


Monsieur le maire : Bien sûr par la lyonnaise des eaux qui travaille et je peux vous dire que ce chiffre ne cesse de diminuer et que la lyonnaise y a tout intérêt car ce sont des m3 que la lyonnaise ne facture pas. C’est pourquoi quand on fait des travaux on fait très attention et le SMD et la Lyonnaise sont très attentifs pour réduire ces fuites. Le pourcentage qui est relativement faible.
Il y a 80 % de rendement donc 20% de fuite tout de même. C’est un bon rendement.


En ce qui concerne la RODP, c’est la commune qui la perçoit, c’est déterminé comment ?


Monsieur le maire : C’est dans le budget c’est un nombre par rapport à notre linéaire. C’est nous qui déterminons le montant.

 

Oui, c’est une taxe. Parce que je voyais qu’en 2007 elle était de 0,25 par m3 et elle y est toujours mais en 2008 elle était à 0,30 je me demandais ce qui c’est passé.


Monsieur le maire : Il y a eu un ré-équibrage de fait à un instant T et ensuite, de mémoire quand cela c’est mis en place avec la lyonnaise des eaux ils ont manqué un trimestre et c’est un rattrapage.0,25 c’est notre rythme de croisière. On en avait déjà parlé il y a à peu près 2ans, 2,5 ans.


Je me posais la question car la RODP est importante elle représente 16 % du prix du m3..


Monsieur le maire : Si on veut… le nerf de la guerre c’est l’argent… ça fait des sous.


 Il y a 1 200 000 m3 de produit, nous on en consomme une partie que devient le reste ?

 
Monsieur le maire : La Lyonnaise le vend à l’agglo. Chenôve et Longvic sont interconnectés avec nous.

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 16:49

 

 

Conférence-débat du 25 mai 2010


agir2 

Une eau de  qualité , tous acteurs?                                                                 

 

  eau-copie-1

 

 

Conférence débat "Une eau de qualité ? Tous acteurs"

 

Un débat sur la qualité de l’eau, voilà de quoi attirer un public motivé, surtout quelques jours après une émission de télévision très alarmiste sur la qualité de l’eau du robinet.

 

Ce débat était organisé par l’association Agir pour Marsannay, qui oriente son action vers la solidarité et le développement durable, avec le souci d’informer les habitants.

 

Après une rapide présentation du cycle de  l’eau par J.Marie Bartalski, membre de l’association, Agnès Mangin, de la DREAL, a présenté les caractéristiques géologiques de la nappe Dijon-Sud et les directives européennes pour protéger et améliorer la qualité des eaux.

 

Elle a souligné la présence de 2 nappes : l’une profonde et l’autre superficielle évidemment plus fragile. Mais on a remarqué des interférences entre les deux nappes sans que l’on sache bien comment se font les échanges.

 

 Actuellement, on pense pouvoir respecter l’objectif européen de 2015 pour le bon état quantitatif, mais pour le qualitatif, il faudra probablement attendre 2027 !


 InterCLE vouge/Ouche

DREAL Bourgogne

SMD


Ensuite deux intervenants de l’interCLE Vouge/Ouche, Hélène Job et Nicolas Boillin, ont précisé les actions entreprises pour remettre en bon état la nappe Dijon-Sud ; ces actions sont particulièrement soutenues par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, qui a remarqué que la nappe Dijon-Sud avait une remarquable stabilité en quantité : quand les autres nappes baissent dangereusement, elle ne bouge qu’assez peu, d’où l’intérêt de la remettre en bon état qualitatif.

 
la nappe dijon-sud


Les premières mesures prises visent à mieux connaître les caractéristiques de la nappe afin de mieux la protéger. On a installé de 5 nouveaux ouvrages entre Chenôve, Perrigny et Dômois pour prélever des échantillons plus fiables pour les analyses.

 

 

Dès les premières interventions, diverses questions ont fusé, en particulier sur l’eau de notre robinet. J.Bernard Péchinot, du SMD, y a volontiers répondu de façon très précise :

 

Y a-t-il de l’aluminium dans notre eau ? (problème soulevé dans l’émission télé)

 

Pas de problème d’aluminium sur notre nappe : quand il s’en présente au robinet, c’est l’installation du particulier qui peut être en cause. Les normes de la DDASS sont très strictes et bien en deçà des doses dangereuses. Les analyses sont très fréquentes : 3 par jour à Dijon par exemple, une par mois à Marsannay (les fréquences sont déterminées par le nombre d’habitants) ; les résultats sont obligatoirement affichés en mairie.

 

Faut-il utiliser des carafes filtrantes ?

 

Elles sont plutôt sources de problèmes car elles développent vite des microbes si on ne consomme pas leur eau rapidement. L’eau du robinet est plus fiable. En cas de goût de chlore, laisser reposer une heure ou deux dans un pot (les bouteilles plastiques sont à exclure), le goût disparaîtra tout seul.

 

Peut-on boire de l’eau passée par l’adoucisseur ?

 

Ce n’est pas conseillé ; il vaut mieux boire l’eau du robinet. Les osmoseurs ne présentent pas d’intérêt : on peut retrouver le même problème que pour les carafes filtrantes. En fait l’adoucisseur n’est utile que pour l’eau de chauffage (chaudières, chauffe-eau, machines à laver), pour éviter les méfaits du tartre. Mais pour la consommation, ça ne présente aucun intérêt.

 

 

Les pollutions sont-elles d’origines agricoles ou industrielles ?

 

Les professionnels ont souvent fait de gros efforts ces dernières années et cela rejaillit sur l’amélioration de la qualité de nos nappes. Il reste cependant le problème d’installations vétustes, de réseaux d’eaux usées dégradés qui laissent partir dans la nappe superficielle des substances toxiques. Ce sera long à améliorer.

 

Les jardiniers amateurs sont-ils responsables des pollutions ?

 

Gilles Sallic de l’association des Jardins et vergers de Marsannay a précisé que son association œuvrait beaucoup pour sensibiliser ses membres sur la question. J.B. Péchinot a souligné que les amateurs sont évidemment moins regardants sur les doses car ils pensent que leurs petites quantités sont négligeables. Il attire en particulier l’attention sur le rinçage des récipients qui ont contenu les traitements : éviter de les verser directement sur la terre, car là, le dosage est maximum !

 

En conclusion, quelques éco-gestes ont été proposés aux assistants :

 

Limiter sa consommation par des installations bien adaptées (chasses d’eau à double débit, robinets mitigeurs…)

 

Ne pas faire fonctionner ses machines à moitié remplies

 

Au jardin, récupérer l’eau de pluie, l’eau de rinçage des aliments pour arroser.

 

Laver sa voiture dans une station (qui a une obligation de filtrer l’eau avant de la rejeter)

 

De quoi faire de nous des acteurs à part entière pour une eau de bonne qualité !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 15:28

4

 


La conférence débat  "Une eau de qualité ? tous acteurs" organisée par AGIR POUR MARSANNAY et présentée par le Président, Jean-Claude VEZOLE et la secrétaire Anne-Marie PAYEN a connu un vif succès.


 Jean-Marie BARTALSKI, membre de l'association et responsable de l'organisation de cette manifestation a, tout d'abord, rappelé les données générales que sont l'importance vitale de cet élément, son cycle dans la nature et ses multiples utilisations économiques.

 

1

 


Puis, les quatre intervenants se sont succédés pour évoquer la géologie du territoire bourguignon qui conditionne la présence des masses d'eau nécessaires à l'approvisionnement des consommateurs, plus localement la nappe ou plutôt les nappes (superficielles et profondes) de Dijon sud, le bassin versant de la Vouge et les études quantitatives et qualitatives qui y sont menées dans le cadre des directives européennes et de la politique définie au niveau de l'Etat, au niveau des bassins, sur le plan régional et départemental.


Enfin les objectifs de remise à niveau, aux horizons 2015 et 2021, de la qualité de l'eau brute ont été rappelés et expliqués.

 

3



La qualité de l'eau brute, provenant de la nappe et de celle distribuée après traitement par le Syndicat Mixte Dijonnais ont fait l'objet de nombreuses questions de l'auditoire. Les différents traitements subis par cette eau, les teneurs maximum des différentes substances qui peuvent avoir un impact sur la santé rappelés.


 

2


Les participants ont également interpellés les intervenants sur les différents traitements de l'eau qui peuvent être effectués au niveau des ménages (adoucisseur, carafe filtrante...) et sur la qualité des eaux minérales.


Enfin, les écogestes susceptibles de protéger la nappe ont été évoqués. Chacun a pu s'exprimer et donner ou recevoir les informations utiles et nécessaires.


Ce résumé succint sera suivi prochainement par un compte-rendu détaillé....


 


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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 13:09

affiche 25 mai 2010

 

 

  INTERVENANTS :

 

Hélène Job, du CLE, Commission Locale de l'Eau, Ouche-Vouge,  

Agnès Mangin-Philippe, de la DREAL, Direction Régionale de l’Environnement,
de l’Aménagement et du Logement, qui est le nouveau service régional unifié du ministère
de l‘Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer.

Nicolas BOILLIN, pour la Vouge,

J.Bernard Péchinot, du  Syndicat Mixte Dijonnais

 

Préparez vos questions !!!


 


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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 11:09
EAU ...

Tu n'es pas nécessaire à la vie ; tu es la vie....

Tu nous pénètres d'un plaisir qui ne s'explique point par les sens...

Tu es la plus grande richesse qui soit au monde et tu es aussi délicate, toi si pure au ventre de la terre...

Tu n'acceptes point de mélange, tu ne supportes point d'altération, tu es une ombrageuse divinité...

Mais tu répands en nous un bonheur infiniment simple...



Saint-Exupéry "Terre des Hommes"


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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 15:28
 


Rapport annuel du

SYNDICAT MIXTE DU DIJONNAIS

 

 

Au cours de cette année 2008, le SMD a poursuivi son travail d’amélioration des différents contrats de délégation de service public dans l’agglomération et d’amélioration de la gestion globale des problématiques de l’eau autour des dix chantiers du programme « Eauvitale »

 

Harmoniser le prix et les services de l’eau pour tous les habitants du Grand Dijon : objectif permanent

 

Réduire les pertes du réseau d’eau potable du Grand Dijon : objectif permanent

 

 

Supprimer, d’ici 2013, tous les branchements d’eau potable en plomb du Grand Dijon : chantier réalisé à 40 %

 

Reconstruire la station de traitement des eaux usées de Chevigny St-Sauveur : chantier terminé

 

 

Reconstruire la station de traitement des eaux usées de Dijon-Longvic : chantier terminé

 

 Assurer un contrôle systématique des rejets d’eaux usées des entreprises industrielles du Grand Dijon : chantier en plein développement

 

 

Refaire de l’Ouche une rivière de qualité : chantier engagé, lié à la nouvelle station d’épuration des eaux usées eauvitale

 

Régénérer la qualité de l’eau de la nappe sud de Dijon : chantier engagé avec la construction de l’usine de traitement d’eau potable de Longvic

 

 

Pérenniser l’approvisionnement en eau du Grand Dijon depuis la source de Mercueil : chantier en réflexion

 

Favoriser l’information sur les questions de l’eau avec les habitants du Grand Dijon : objectif permanent

 

Ont été réalisés, entre autres, en 2008,

 

les travaux de renouvellement de réseau d’eau potable de Marsannay la Côte : 400 ml rue Neuve, rue des Vignes et Impasse Gaitet,

 

l’achèvement du maillage du réseau d’eau potable dans le sud dijonnais,

 

 

afin de sécuriser l’exploitation de la Nappe de Dijon sud, le Syndicat Mixte a souhaité réaliser une unité de traitement sur le puits de Longvic. Cette réalisation participe à la régénération de la nappe sud, tout comme la station de traitement de Marsannay la Côte et celle de Chenôve et permet d’achever la création d’un barrage hydraulique sur cette nappe qui doit permettre de stopper la migration des pollutions vers l’aval en cas d’alerte.

 

Trois nouvelles conventions de déversement avec les industriels ont été signées en 2008, dont une avec la Société Proetra installée à Marsannay la Côte. Fin 2008, c’est un total de 52 conventions qui ont déjà été signées sur le territoire du Grand Dijon.

 

Rapport annuel du

Syndicat mixte du Bassin de la Vouge

 

 

58 Communes font partie de ce Syndicat créé le 1er avril 2005.

 

Pendant l’année 2008, les activités du bassin ont été nombreuses et diversifiées :

 

 

·         Traitement en interne de la Renouée du Japon – plante invasive,


·         Traitement des ragondins – espèce destructrice des berges, vectrice de la leptospirose,


·         Animations des réunions du Syndicat du Bassin de la Vouge, du bureau et des groupes de géographiques,


·         Animation de la Commission Locale de l’Eau (CLE) de la Vouge,


·         Animation du comité de rivières,


·         Instruction, avis et accompagnement sur divers dossiers :

- de type « Loi sur l’eau » (lotissements, projets routiers et autoroutiers, unités de traitement des eaux usées…),

- Plans Locaux d’Urbanisme,

- Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Dijonnais, Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE) de l’Ouche et Etablissement Public Territorial du Bassin (EPTB) Saône Doubs,


 

·         Suivi de la définition du bon état, sur le bassin de la Vouge, dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau,


·         Etude de la contamination des eaux du sous-bassin de la Varaude (dont fait partie Marsannay la Côte),


·         Suivi d’alerte des puits d’Alimentation en Eau Pluviale (AEP) de la nappe de Dijon Sud en coordination avec le SMD,


·         Mise en œuvre de plans de désherbage communaux avec la FREDON,


·         Intervention auprès des services chargés de la police de l’eau et de la pêche lors de pollutions et de travaux illégaux,


·         Actions de communications :


- Mise en ligne et bancarisation de données sur le site Internet : www.bassinvouge.com dédié au SBV, au SAGE et à la CLE de la Vouge, et au suivi du bassin (pluviométrie mensuelle actualisée, suivi mensuel qualitatif de Dijon Sud, suivi des niveaux de nappes et des rivières,…), Nappe de Dijon Sud : lancement de la procédure de contrat de nappe de Dijon Sud : embauche d’un chargé de mission,

- Rédaction de lettres Inf’eau SAGE Vouge,

- Rédaction de nombreux articles parus dans le Bien Public.

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 10:22



QUE FAIRE POUR REMEDIER A CETTE SITUATION ?

 

80 000 tonnes de pesticides sont vendues chaque année en France, premier producteur et utilisateur européen de pesticides. En moyenne, 90% des quantités vendues sont utilisées par les agriculteurs et viticulteurs, 9% par les particuliers et 1% par les collectivités et gestionnaires d’infrastructures.

 

L’ensemble des acteurs (particuliers, collectivités locales, viticulteurs, agriculteurs, industriels, grandes entreprises comme la SNCF…) sont en train de prendre conscience de la situation et commencent à AGIR pour ne plus, ou moins rejeter de produits polluants dans la nappe.

 

On ne peut pas dire que rien n’est fait. Mais on peut, on doit faire plus. Ce ne sont pas des sanctions qui permettront d’atteindre ce but, mais une prise de conscience collective.

 

Le Grenelle de l’environnement a fixé des objectifs de développement  de l’agriculture biologique  et de réduction de moitié de l’usage des pesticides.

 

Le Conseil Régional, le grand Dijon, conscients du problème, informent régulièrement les acteurs et lancent des actions d’incitation, d’information et de formation vis-à-vis des entreprises, des agriculteurs et viticulteurs, des particuliers.

 

Le Grand Dijon a signé avec les communes volontaires (dont Marsannay-la-Côte) une charte de désherbage dont l’objectif est « de limiter la contamination du milieu par les pesticides, de réduire au maximum les quantités de produits phytosanitaires et de matière active appliquées, de mettre les pratiques de chacun en conformité avec la réglementation et d’assurer la protection de la santé des utilisateurs ».

 

Dommage que lors du renouvellement du contrat pour le désherbage de la commune avec une entreprise privée, le désherbage thermique n’ait pas été retenu à cause de contraintes fortes : 6 à 8 passages par an au lieu de 2 à 3 pour le phytosanitaire et une consommation en gaz non négligeable financièrement. Par contre, les cours d’écoles, les plateaux sportifs et les caniveaux ne seront plus traités mais désherbés grâce à l’utilistion de la balayeuse.

 

Le Conseil Régional aide à financer les achats de matériels de désherbage alternatif. Par exemple, Le balayage de voirie étant reconnu comme technique alternative au désherbage chimique, Marsannay-la-Côte, pour l’achat d’une balayeuse de 75 000 euros HT, a reçu des subventions :

 

du Conseil Régional, 20 % du montant total soit 15 000 euros HT

de l’agence de l’eau RMC, 50 % du montant total soit 37 500 euros HT

 

Par ailleurs, l’Agence de l’eau Rhône Méditerrannée et Corse a lancé cette année un appel à projets afin de susciter des idées nouvelles pour développer l’agriculture biologique et réduire les pollutions par les pesticides. Elle soutient l’émergence d’actions innovantes et collectives et souhaite, en particulier, associer de nouveaux partenaires des filières agricoles (collecte et transformation des productions, approvisionnement) ou des collectivités territoriales. Des aides à taux bonifiés seront accordées aux projets innovants retenus.


Enfin, dans le cadre du programme du bassin de Vouges (2008-2013), le Conseil Régional a signé un contrat qui prévoie les taux et montants de subventions prévus au titre de son programme agricole (286 750 euros pour l’aménagement de stockage des sous-produits vinicoles et d’aires collectives de lavage des pulvérisateurs viticoles) ainsi que ceux accordés pour l’animation du volet viticole du contrat. A nous d’en profiter !


Malheureusement, au nom de la productivité, du marché, d’intérêts collectifs ou personnels, ou même, tout simplement de la facilité, les mesures urgentes à prendre sont trop souvent repoussées, contournées ou escamotées…..

 

 

 

 

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 10:09

QUEL EST L’EFFET SUR LA SANTE, DE LA POLLUTION DE L’EAU ?

 

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/potable/toxicChim.html


  « L’eau de la nature est d’autant moins potable aujourd’hui qu’elle est de plus en plus polluée par des substances rejetées par les sociétés humaines. Or, cette pollution est parfois telle aujourd’hui, que même la qualité de l’eau potable s’en ressent.

 

Il n’est pas rare en effet, même dans les pays industrialisés, qu’une affaire éclate au sujet d’eaux du robinet ne respectant pas les normes. Sont généralement incriminées, les pollutions bactériologiques, et les pollutions par les nitrates, pesticides et métaux lourds.

De toutes ces matières qu’elle reçoit, certaines sont sans risque pour la santé en dessous d’une certaine concentration, d’autres sont toxiques même à l’état de trace. Outre leur concentration, le temps d’exposition à ces substances est également très important. Si la contamination par les micro-organismes pathogènes est très rapide, une seule absorption d’eau infectée pouvant suffire, certaines substances ne sont toxiques qu’après un long temps d’exposition.

Au-delà d’un certain seuil de concentration, les nitrates peuvent engendrer, chez les enfants et surtout les nourrissons très sensibles à une absorption trop importante, un empoisonnement du sang appelé une méthémoglobinémie, ou encore maladie bleue. Les nitrates ne sont pas nocifs en soit pour la santé. Mais sous l’action d’une bactérie présente dans le corps humain, ils se transforment en nitrites. Ceux-ci oxydent l’hémoglobine du sang qui ne peut plus fixer l’oxygène ce qui perturbe la respiration cellulaire.
Même à faible concentration, ils peuvent également engendrer à long terme des cancers chez les adultes lorsqu’ils sont associés à certains pesticides avec lesquels ils forment des composés cancérigènes.

La difficulté avecest qu’ils forment une famille très nombreuse : plusieurs centaines de molécules très diverses sont en effet utilisées. En outre, dans la nature, ces molécules se dégradent, et ce faisant en génèrent d’autres. Or les toxicités de chacune de ces substances, pesticides et produits de dégradation, diffèrent et sont mal connues pour la plupart, l’incertitude portant sur les effets à long terme de doses infimes mais répétées. Certains d’entre eux, comme l’atrazine, un herbicide utilisé dans la culture du maïs, sont cancérigènes. D’autres seraient susceptibles d’avoir des effets négatifs sur la fertilité masculine. »

 

Rappel : l’eau distribuée au robinet est traitée de manière à ce que les teneurs en produits polluants soient inférieurs aux normes réglementaires. N éanmoins, les traitements de l’eau coûtent très chers… et augmentent le montant de votre facture…

 

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:31

Caractéristiques des molécules identifiées dans les eaux de la nappe de Dijon sud, dans le ru de Brochon
 et dans la Cent fonts.



source : http://www.bassinvouge.com/


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Un écrivain, une phrase...

"La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité" Albert Camus

"Toute opinion est indifférente aux ambitieux, pourvu qu’ils gouvernent."
  Bernardin de Saint Pierre 1737-1814 

"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
Etienne de La Boétie 1530 - 1563

"Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente."
Antoine de Saint Exupéry