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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 08:18

Source : http://www.dexia-creditlocal.fr/collectivites-locales/expertise/communes/Documents/Indice_1erTrim2010%28oct2010%29.pdf

 

indice3

 


 

Les formules de revalorisation annuelle de nombreux contrats d'entretien sont en partie ou complétement indexés sur les indices des coûts  de la construction....

 

indice2

 

Les indices des prix des combustibles et carburants et ceux de l'eau, du gaz et de l'électricité, très instables, sont en  augmention... et vont continuer d'augmenter rapidement pour tous, collectivités comme particuliers...


Rappel  : Les bâtiments communaux sont chauffés au gaz.

 

 

indice4

 

 

indice

 La hausse des dépenses de personnels, impressionnante, a tendance à se stabiliser (absence de revalorisation du point d'indice en début d'année)

 

indice5

 

 

L'indice du prix du matériel informatique est en chute régulière et soutenue, le prix des communications se maintient à un niveau inférieur de presque 20 points à celui de janvier 1999.

 

indice1

L'indice des charges financières (intérêts des emprunts) est en forte baisse, même si cette dernière est plus faible depuis la fin 2009.

 

 

 

  A suivre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:02

Lu pour vous sur localtis    ....ici 

 

 

Les hausses de taxes foncières dans le collimateur des propriétaires

publié le 05 octobre 2010.


"L'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) poursuit sa guerre contre "l'envolée" des taxes foncières. Alors que les contribuables ont encore quelques jours pour régler cette taxe destinée en 2010 à toutes les collectivités, le lobby des propriétaires s'appuie sur les données de son observatoire pour dénoncer des "hausses déraisonnables" de cotisations.


Dans quatre des cinquante plus grandes villes de France, ces augmentations ont été supérieures à 30%, entre 2004 et 2009 : à Rennes, Saint-Denis, Marseille et Paris. Dans ces deux dernières villes, la "flambée des taux" a même atteint respectivement 45% et 65%. La capitale n'en reste pas moins la ville où les cotisations foncières sont les plus faibles.

Dans 31 villes, les propriétaires ont vu leurs cotisations progresser entre 20% et 30%. Dans 13 autres villes, la tendance à la hausse a été limitée, entre 15% et 20%.


Si l'on compare les niveaux de collectivités entre eux, c'est sans conteste les régions qui ont le plus augmenté leurs taux de taxe foncière. Cependant, ces hausses sont à relativiser en raison du poids moindre de la part régionale dans le total de la fiscalité assise sur le foncier. Dans ce classement, le Languedoc-Roussillon arrive nettement en tête, avec une progression de 90% de ses taux. La moitié des régions a en fait accru ses taux entre 15% et 30% sur la période. Du côté des départements, ce sont les Bouches-du-Rhône (+ 51%) et le Nord (+ 44%) qui ont le plus augmenté leurs taux sur le foncier bâti, alors que 43 départements l'ont accru de 15% à 30%.


Pour les années à venir, l'UNPI estime que les hausses vont probablement se poursuivre. "Les collectivités auront du mal à faire des économies comme l'Etat, car elles sont tout près du citoyen, tout près des besoins", prédit Jean Perrin, son président. Et la révision des valeurs locatives qui se prépare ne va sans doute pas arranger les choses. Le président de l'UNPI est convaincu que la réforme entraînera inévitablement des hausses d'impôts, sans d'ailleurs que les contribuables ne réagissent, puisque la réforme sera très progressive.


Pour juguler les hausses de taxes foncières, l'UNPI demande la création d'une sorte de nouveau bouclier fiscal. Celui-ci empêcherait que les propriétaires n'aient à payer en impôts sur le patrimoine plus de 1% de la valeur de vente de leur patrimoine."

 

 

Qu'en est-il pour Marsannay...

Reprenons l'exemple d'un pavillon de la Champagne-Haute 

 

Taxe foncière 2004 :        848 euros

Taxe foncière 2009 :        1090 euros

Taux de variation   :         + 28,54 %

 

DIJON : + 23,75 %

 

  Image2

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 08:18

 

TFB1

 

 

  TF2

 

 

 

 

 

 

 

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 09:00

 

DI

 

Les dépenses d’investissement 2009 d’un montant global de 2 376 030 euros sont composées de :

 

Chapitre 20, les immobilisations incorporelles, d’un montant de 70 232 euros, sont des dépenses pour frais d’études, achat de brevet…

 

Chapitre 204, « les subventions d’équipement » d’un montant de 83 022 euros, sont versées par le département, la région ou autres pour des investissements spécifiques.

 

Chapitres 21, les « immobilisations corporelles » d’un montant de 784 973 euros  sont des dépenses d’investissement. Elles sont classées par compte c'est-à-dire par catégorie (matériel roulant, terrains nus, plant d’arbres et d’arbustes, équipement du cimetière, mobilier…)

 

Chapitre 23, les « immobilisations en cours » d’un montant de  974 099 euros, sont des sommes prévues pour des travaux, installations commencés qui ne seront pas terminés dans l’année, ce sont des provisions pour des dépenses d’équipement.

 

Chapitre 16, « le remboursement du capital des emprunts » d’un montant de 485 220 euros.

 

Chapitre 27, autres immobilisation financières, d’un montant de  5 513 euros sont des dépôts, des cautionnements.


di2

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 09:06

 

ri12

 

Les recettes réelles d’investissement 2009 d’un montant global de 1 892 874 euros, sont composées de :

 

chapitre 13, « subventions d’investissement » d’un montant de 235 124 euros sont versées par l’Etat (Dotation Générale d’ Equipement), la Région, le Département….

 

chapitre 16, « emprunts et dettes assimilés » d’un montant de  335 000 euros concernent les nouveaux emprunts contractés au cours de l’année civile considérée pour équilibrer recettes et dépenses de la section d'investissement.

 

chapitre 21, « immobilisations corporelles » d’un montant de 377 835 euros représentent des biens acquis qui, utilisés de façon durable constituent des immobilisations.

 

chapitre 10, « dotations, fonds divers et réserves », d’un montant de 944 915 euros. Il est composé du remboursement de la FCTVA, de la Taxe Locale d’Equipement et de l’excédent de fonctionnement capitalisé (680 250 euros) c’est à dire du report de crédits non utilisés l’année précédente.

 

On remarque que le produit FCTVA (228 372 euros) est plus important qu'en 2008 (102 099 euros), puisque la commune, ayant investi suffisamment, a pu profiter du remboursement de deux années de TVA. (plan de relance)


 RI2

 

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 09:31

 

 

DF

 

Les dépenses réelles de fonctionnement 2009, d’un montant de  5 487 056 euros comportent :

 

Chapitre 011, les « dépenses à caractère général » d’un montant de  3 369 622 euros : achats courants nécessaires à l’activité des services, contrats d’entretien courants, eau, électricité, chauffage, fournitures scolaires contrats d’entretien courants (luminaires, voierie, bâtiments, véhicules…) mais aussi assurances, affranchissement,

     fêtes et cérémonie, frais de déplacement….

 

Chapitre 012, les « dépenses de personnels » d’un montant de 3 369 627 euros : rémunérations, cotisations diverses)

 

Chapitre 014, Les « atténuations de produits » d’un montant de 147 504 euros : versements au titre de l’article 55 de la loi SRU, reversements, restitution de prélèvements divers,  reversement conventionnel de fiscalité…

 

Chapitre 65, les « autres charges de gestion courante » d’un montant de  445 656 euros : indemnités versées au maire et aux adjoints, frais de mission, cotisation de retraite, formations les concernant, la somme versée au CCAS, les pertes sur les impôts qu’on ne peut percevoir, les subventions versées aux associations…

 

Chapitre 66, « charges financières » d’un montant de 239 665 euros concernent le paiement des intérêts des emprunts.

 

Chapitre 67, « charges exceptionnelles » d’un montant de 2908 euros.

 

Il est très difficile pour une commune de réduire ces dépenses qui pour beaucoup d’entre elles sont des dépenses obligatoires et incompressibles.


 DF2

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 09:04

 

RF

Les recettes réelles de fonctionnement 2009 d’un montant global de 6 557 983 euros, sont composées de :

 

Chapitre 013, les « atténuations de charges » d’un montant de 119 550 euros concernent les remboursement sur des paiements – imputés en dépenses de personnels- des contrats aidés, CAE…

 

Chapitre 70, les « produits du service et du domaine » d’un montant de 446 100 euros. Ces recettes comprennent les taxes indirectes comme les taxes d’affouage, concessions cimetière,  droit de chasse, paiement de services divers comme les spectacles, l’accueil au centre de loisir…

 

Chapitre 73, « les impôts et taxes » d’un montant de  4 518 637 euros comprennent les contributions directes (taxes d’habitation, foncier bâtier, foncier non bâti), les dotations du grand Dijon, les taxes funéraires, droit de place sur les marchés, les taxes de séjour, les taxes sur l’électricité, les emplacements publicitaires, la taxe sur les droit de mutation (vente de bâtiments, maisons, terrains)

 

Chapitre 74, les « Dotations et participations » d’un montant de 1 080 761 euros, sont les  Dotations de l’Etat, subventions, compensations d’Etat sur les exonérations d’impôts,

 

Chapitre 75, Les « autres produits de gestion courante » d’un montant de 52 610 euros sont les  revenus des immeubles (locations…)

 

Chapitre 76, les « produits financiers » d’un montant de  814 euros sont les gains de change…

 

Chapitre 77, les « produits exceptionnels », d’un montant de  339 507 euros, sont les « produits des cessions d’immobilisation » qui correspondent à des ventes de biens communaux et autres produits divers.


  RF2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 09:03

  vignes

 

En ce beau jour d’été, assis sur un banc, bien à l’ombre des noyers, Pat et son copain discutent :

 

« Voui ? Mais… Pourrais-tu recommencer s’il te plaît ?  Je sais, je n’ai pas l’esprit vif, mais c’est bien compliqué.

On dirait que c’est fait exprès pour qu’on y comprenne rien…. Et ce vocabulaire ! Ils peuvent pas appeler un chat un chat ? A non, c’est des termes à la noix !!! »

 

« Bon, on a le temps. Et puis il fait trop chaud pour travailler… Au fait, sais-tu que c’était le 14 juillet qu’il fallait cueillir les noix pour préparer le vin de noix ? En voilà une occupation agréable! J’espère que cela, tu ne l’as pas oublié !

 

Bon, attention, c'est parti, je recommence depuis le début :

 

Le budget communal est composé de deux sections :

 

- la section de fonctionnement, tu sais les dépenses pour l’entretien courant, pour faire fonctionner la mairie, les dépenses d’énergie, les intérêts de la dette…

 

- la section d’investissement. Ce sont les dépenses qui permettent de refaire la voierie, les luminaires, de construire de nouveaux bâtiments, d’acheter des terrains, des véhicules, du gros matériel… bref ils servent pour des achats ou travaux pérennes.

 

Ces deux sections comportent une "sous-section" recettes et "une sous-section" dépenses.

 

Dans chacune des deux sections, les recettes sont obligatoirement égales aux dépenses : le budget doit être équilibré.

 

Comme il y a plus de recettes de fonctionnement que de recettes d’investissement, on vire les sommes restantes de la section de fonctionnement à celle d’investissement.

 

Là-dessus, on paye le capital de la dette avant de songer à investir. Et si on a de gros projets qui dépassent nos moyens, on emprunte à nouveau, obligatoirement puisqu’il faut bien équilibrer les dépenses et les recettes !

 

Sur ce point, on a parfois l’impression de tourner en rond comme l'année dernière, au cours de laquelle on a réglé 485 219 euros de capital mais, dans le même temps, emprunté 335 000 euros...

Mais il parait que c’est pas grave. Enfin, c’est pas grave quand on a quelque chose à la place !

 

L’échéancier est le suivant :

 

le DOB (débat d’orientation Budgétaire) doit être organisé 2 mois avant le vote du Budget Primitif :

     En conseil municipal on cause de la politique budgétaire de l’Etat puisque cela influe sur le budget des communes, de celle du grand Dijon, de l’augmentation du panier du maire et du coût de la vie, et aussi des investissements qui sont nécessaires pour le bien-être des habitants. Mais on ne donne pas de chiffres. Ce ne sont que des orientations qui sont définies.

 

le Budget Primitif est un budget prévisionnel. Il doit être adopté avant le 31 mars, mais notre maire actuel le fait voter en décembre. Il dit qu’il peut commencer des travaux plus tôt dans l’année puisque ses crédits sont votés au 1° janvier donc disponibles.

 

Mais cette année, cela n’a pas été une réussite, puisque, mi-août, on attend toujours les travaux de voierie et que cela fait deux fois qu’on rate le marché de restructuration de l’hôtel de ville pour cause de mauvaise procédure.  

Pas de panique, on va y arriver ! La 3° fois sera sûrement la bonne… Mais quand même...enfin, à mon avis,  on avait largement le temps de voter le budget primitif, pas la peine de se précipiter en décembre ! 

 

Le vote des taux des taxes locales doit intervenir au plus tard le 15 avril de l'année de son application.

 

le Budget Supplémentaire n’est pas obligatoire. Il peut être voté à tout moment, mais à Marsannay, c’est en mars qu’il l’est, puisqu’il sert, selon besoin,  à compléter le budget primitif en incorporant les restes à réaliser et les résultats de l’année précédente, à ajuster les prévisions, le montant des dotations….

 

En réalité, si les restes à réaliser et le résultat de l’année précédente sont intégrés dans le Budget Prévisionnel comme cela a toujours été le cas à Marsannay jusqu’à l’année dernière, le Budget Supplémentaire est inutile, même s’il est prévu par la loi.

 

les Budgets modificatifs, non obligatoires, sont de petits ajustements que l’on peut faire à tout moment, en cours d’année budgétaire.

   

Le Compte Administratif est l’arrêté des comptes. Il est établi en fin d’année budgétaire par le maire. Il retrace les mouvements de dépenses et de recettes de la collectivité. Il doit être présenté au plus tard au 30 juin de l’année suivante.

 

Le Compte de Gestion est préparé par le comptable public. Pour pouvoir être votés, le compte administratif et le compte de gestion doivent être parfaitement concordants et sont présentés au vote lors de la même séance du Conseil municipal.  

 

Autant dire que, à Marsannay, où le maire juge bon de ne convoquer le Conseil municipal que lorsque la loi l'y oblige, c'est-à-dire une fois par trimestre, et en fin de celui-ci, le vote des taux, l'adoption du budget supplémentaire, le vote du compte administratif et celui du compte de gestion interviennent fin mars.

 

 

  Attention, le budget primitif n’est plus maintenant, qu’une prévision préparée et votée début décembre, avant l'arrêté des comptes,  avant de connaître le résultat à reporter sur l'année, avant de voter les taux d'imposition... et qui laisse encore le temps, avant le 31 décembre, de faire des emprunts qui ne seront comptabilisés que sur le compte administratif ce qui fausse bien évidemment les ratios présentés.

 

Par exemple, le budget primitif 2010, voté en décembre ne mentionnait pas les 335 000 euros qu'on s'est dépêché de contracter avant le 31 décembre 2009 auprès de la caisse des dépôts et consignation et qui ne sont apparus que sur le compte administratif 2009 et le budget supplémentaire 2010, c'est à dire en mars 2010...

 

Le compte administratif fait, lui, bien état des réalisations budgétaires réalisées jusqu'au 31 décembre, et c’est donc lui, et lui seul, qui nous permet de juger la politique budgétaire de la commune et son efficacité.

 

C'est donc sur lui que devrait se concentrer les efforts de communication budgétaire de la majorité municipale.

 

D'ailleurs, lors des contrôles de la Chambre Régionale des Comptes ce sont bien les comptes administratifs qui sont étudiés, sauf, naturellement, pour l'année en cours d'exécution....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 09:24

 

  Réf :  BERCY COLLOC       (cliquez sur le lien)

 

Excédent brut de fonctionnement (EBF) :
L’excédent brut de fonctionnement correspond à la différence entre les produits de gestion/fonctionnement (impôts et taxes, subventions, etc.) et les charges de gestion/fonctionnement courantes (rémunération du personnel, achats, contingents versés, etc.).


Il évalue la capacité de la commune à dégager, sur sa gestion courante, un excédent : il ne prend pas en compte la politique financière, ni l’impact des opérations exceptionnelles.

 

 

EBF2

 

 

La Capacité d’AutoFinancement  Brute (CAF brute)

est l'épargne de gestion/fonctionnement ( excédent brut de fonctionnement) moins les intérêts de la dette.


 

CAF BRUTE

 


La Capacité d’AutoFinancement nette (CAF nette)

est égale à l Capacité d’AutoFinancement  brute moins le remboursement en capital des emprunts remboursés au cours de l'année. 


 CAF NETTE

 

En 2001, 2004, 2007, la capacité d'autofinancement couvrait les intérêts de la dette mais non le montant du capital à régler durant l'année en cours.

 

En clair, cela veut dire que la commune était obligée de recourir à de nouveaux emprunts pour rembourser les emprunts précédents et qu'elle était en surendettement.

 


capacité

 

 

 

La chambre régionale des comptes utilise ce ratio pour mesurer la capacité de désendettement des communes : on divise l'encours total de la dette par la CAF brute et on obtient le nombre d'années qu'il faudrait pour liquider toute cette dette à CAF brute constante.

 

Mais il faudrait pour cela que la commune ne fasse plus aucun investissement sur la durée de ce remboursement et qu'elle rogne sur ses dépenses de fonctionnement.

 

On voit bien que la baisse des recettes de fonctionnement ( vue précédemment pour 2008) impacte immédiatement et logiquement la capacité de désendettement ...


L'analyse de la capacité de désendettement doit être rapprochée de celle de la marge de manoeuvre fiscale, la hausse des taux d'imposition étant la première variable d'ajustement sur l'épargne brute puisqu'elle augmente les produits de fonctionnement donc la capacité de désendettement...

 

 

 

 

 

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 08:29

Le Compte Administratif d'une commune fait état des réalisations de l'année concernée, du 1° janvier au 31 décembre, c’est l’arrêté des comptes.

 

C'est donc lui qui nous permet d'apprécier la politique budgétaire de la commune et non un budget primitif imprécis, caricatural,  puisqu'on ne connait ni le taux des taxes, ni les résultats de l'année précédente, ni surtout en cette période de "réformes" (entre autre suppression de la taxe professionnelle, menace de diminution des dotations des autres collectivités, Grand Dijon, Département, Région), le montant des dotations et recettes diverses.

 

Pour les communes de 5 000 à 10 000 habitants, lors du vote du Compte administratif,  6 ratios définis par les textes, doivent être obligatoirement être communiqués. Ils concernent le montant :


- des dépenses réelles de fonctionnement par habitant

- du produit des impositions directes par habitant

- des recettes réelles de fonctionnement par habitant

- des dépenses d'équipement brutes par habaitant

- de l'encours de la dette par habitants

- de la Dotation Globale de Fonctionnement par habitant

 

La commune doit en outre fournir les dernières moyennes nationales connues pour les ville de la même strate, c'est à dire des villes de 5 000 à 10 000 habitants, qui font partie d'une communauté de commune qui perçoit la taxe professionnelle.

 

Les chiffres qui suivent sont donc tout à fait officiels et vous pouvez les retrouver facilement en allant consulter à la mairie, les comptes administratifs des trois dernières années.

 

Pour vous, nous avons comparé l'évolution des ratios de Marsannay :

 

  ratios

 

Qu'est-ce qui nous frappe au premier abord ?

 

Bien sur, pour 2008, la baisse des recettes de fonctionnement, dans une moindre mesure des dépenses de fonctionnement et, en conséquense, celle des dépenses d'équipement, c'est à dire des investissements...

 

Mais pourquoi ? que s'est-il passé ?


Nous évoquerons deux raisons principales :


Tout d'abord la baisse du montant de la taxe sur les "frais de mutation" c'est à dire sur la vente des logements de la commune. Ceci est dû bien sûr à la crise...


De ce fait, le compte 7381 en recettes de fonctionnement qui était de 359 000 euros en 2007 est passé à 154 000 euros en 2008, puis est remonté à 206 000 euros en 2009. Ah ! ces impondérables !!!!

 

Ensuite, et bien sûr pour la même raison, la commune n'a vendu aucun terrain en zone industrielle en 2008. Ce qui fait que, toujours pour les recettes de fonctionnement, le compte 775 ( produit des cessions d'immobilisation) qui était de 183 000 euros en 2007, était à 0 en 2008 et par contre de 327 000 en 2009...

 

 

Si les dépenses de fonctionnement (personnels, entretien...) sont difficilement compressibles, malgré, on doit le dire un effort insuffisant en ce sens, le manque de recettes se retrouve sur les dépenses d'équipement, les investissements !


Enfin, pour 2010, la vente annoncée d'un terrain en zone industrielle pour un montant de  818 350 euros HT, va mettre "du beurre dans les épinards" et permettre entre autre, la programmation de la restructuration de l'hôtel de ville !

 

Mais... ensuite, attention, il n'y aura plus guère de terrain à vendre en zone industrielle et nos recettes ne sont pas à l'abri de mauvaises surprises....

 

L'analyse des 3 autres ratios est le reflet de ce que nous vous disons depuis deux ans sur ce blog....Nous vous laissons vous faire votre opinion....

 

Mais surtout n'hésitez pas à venir nous poser des questions !!!













 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Un écrivain, une phrase...

"La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité" Albert Camus

"Toute opinion est indifférente aux ambitieux, pourvu qu’ils gouvernent."
  Bernardin de Saint Pierre 1737-1814 

"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."
Etienne de La Boétie 1530 - 1563

"Si je diffère de toi, loin de te léser, je t'augmente."
Antoine de Saint Exupéry